C’est le mardi 25 mai que Sylvie Yockell a passé sa dernière journée à titre d’agente aux événements et membership de la Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs/Érable (CCIBFE). Elle prend une retraite bien méritée de cet organisme, où elle a œuvré plus de 23 années.
Cela fait d’ailleurs d’elle la personne qui a été à l’emploi de la Chambre de commerce le plus longtemps. Pas étonnant qu’elle ait, comme elle le dit si bien elle-même, la Chambre tatouée sur le cœur. D’ailleurs, même si elle prend sa retraite officiellement, elle confie qu’elle reviendra parfois réaliser quelques contrats pour des activités qu’elle apprécie particulièrement, comme la campagne de recrutement ou le panthéon.
Petite histoire
Sylvie Yockell est arrivée à Victoriaville il y a 31 ans et c’est à la Chambre de commerce de l’époque qu’elle a trouvé son premier emploi. À ce moment, elle avait été embauchée pour trouver des partenaires pour la construction du kiosque touristique (qui abrite aujourd’hui l’organisation). Elle est demeurée quatre années à l’emploi de la Chambre avant de quitter. Sylvie s’est ensuite jointe à l’équipe des Tigres de Victoriaville et c’est pendant son mandat, en 2002, que l’équipe de la LHJMQ a remporté la prestigieuse coupe du Président.
Puis en 2003, à la demande du président de l’époque Gratien Courtois, elle est revenue à la Chambre de commerce et s’est affairée depuis à faire grandir l’organisme.
Lors de sa dernière journée de travail, Sylvie Yockell avait le cœur gros. «J’ai tellement la Chambre à cœur. Mais il y a une belle relève. Je laisse une organisation en santé avec une belle équipe», insiste-t-elle.
Sylvie est fière du travail accompli et se targue de dire que la CCIBFE a remporté, alors qu’elle y était, le titre de chambre de commerce de l’année en 2015 au sein de la Fédération des Chambres de commerce du Québec.
Au fil des ans, elle estime que la Chambre de commerce a bien évolué. «Il y a beaucoup plus de membres et il y a eu de bonnes directions générales (c’est encore le cas). Ce sont les nombreux projets qui m’ont toujours allumée ici», indique-t-elle. Et avec les années, les membres et l’équipe sont devenus des amis. C’est aussi cet aspect de la rencontre avec les autres qui lui manquera avec cette retraite. «J’ai toujours travaillé dans le public», rappelle-t-elle.
Mais Sylvie a des plans. Elle veut se reposer en faisant notamment du camping. «Et en septembre, mon chum va aussi arrêter de travailler et nous allons acheter une petite roulotte pour voyager. Je voudrais bien aller en Colombie-Britannique», partage-t-elle. Le bénévolat fait également partie de ses projets.
Du côté de la CCIBFE, on ne pouvait passer sous silence ce départ qui laissera un grand vide. D’ailleurs, à la blague, l’équipe se demande si Sylvie partira pour vrai puisqu’il semble que, comme Dominique Michel, cela fait quelquefois qu’elle l’annonce.
Ses collègues ont voulu transmettre un mot pour faire l’éloge de Sylvie. «Depuis son arrivée dans notre région, Sylvie Yockell a grandement contribué à la mise en lumière de la Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs/Érable. Toujours prête à relever un défi et à créer un mouvement de solidarité autour d’elle, Sylvie a su développer des liens forts au sein du milieu des affaires de la région. Rieuse, aimante, personne de grand cœur, elle aura laissé sa trace dans le parcours de bien des entrepreneurs et de ses collègues.»
La directrice générale Stéphanie Allard a aussi tenu à reconnaître tout le travail accompli. «Qui parle de la Chambre de commerce Bois-Francs/Érable connaît assurément Sylvie Yockell. Une personne dynamique qui a à coeur sa Chambre de commerce et qui est reconnue pour sa détermination. Des qualités qui font d’elle une bonne complice comme collègue de travail. À mon arrivée en poste, Sylvie fut d’une aide très précieuse par ses connaissances et ses souvenirs sur l’histoire de la Chambre de commerce. Je la remercie pour toutes ces années à servir la CCIBFE. Sylvie dit avoir beaucoup aimé travailler à la Chambre, cet amour est réciproque. Les gens d’affaires sont privilégiés de sa fidélité, du contact qu’elle a créé avec eux. Elle fait partie de l’histoire de la Chambre et son apport est un bel héritage pour notre région. Comme on ne veut pas la laisser partir à temps plein pour la retraite, on va lui trouver des projets sporadiques, ce qui vous permettra d’avoir encore le bonheur, tout comme nous, de la revoir.»
Manon Toupin
Lanouvelle.net
02-06-2021