La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs – Érable (CCIBFE) accueillent favorablement le projet de loi n°66 déposé mercredi par la ministre Sonia LeBel. La FCCQ proposera des bonifications au cours des prochains jours, afin que le gouvernement du Québec puisse prendre les décisions nécessaires pour que le Québec retrouve son élan pré-COVID.
«Il s’agit d’une opportunité à saisir pour les parlementaires, pour accélérer la réalisation des travaux de nombreux projets importants au Québec. Bien que le projet de loi ne cible que les 181 projets d’infrastructures publiques, nous croyons que les principes d’efficacité dans les processus d’approbation doivent guider à terme les changements à effectuer pour l’ensemble des contrats publics et, ultimement, de nombreux projets privés», a déclaré Charles Milliard, président-directeur général de la FCCQ.
Miser sur la qualité plutôt que le plus bas prix
La FCCQ et la CCIBFE constatent que le projet de loi n°66 prévoit des mesures pour réduire les délais de paiement, ce qu’elle a demandé à bon nombre de reprises dans les dernières années. Elles réitèrent par le fait même que les contrats publics misent désormais sur l’expertise, l’innovation, la durabilité et la qualité dans les critères d’octroi, plutôt que principalement au plus bas soumissionnaire conforme.
«Il s’agit d’un projet de loi sur les infrastructures et c’est l’occasion enfin de réviser les critères d’octroi des contrats publics, par le dépôt d’un projet de règlement allant en ce sens. C’est une demande que l’on entend abondamment chez les entreprises du secteur des infrastructures, mais également chez les fournisseurs, par exemple dans le secteur des technologies et du secteur de la santé», a poursuivi M. Milliard.
«Avec le projet de loi n°66, l’innovation, l’expertise et la qualité seront des critères décisifs. Jusqu’à présent, le critère du plus bas soumissionnaire était à l’origine de nombreux enjeux dans la région Arthabaska-Érable. C’est pourquoi nous accueillions favorablement ce projet de loi n°66. Nous espérons que le gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires afin d’éviter des dérapages et faire en sorte que les allégements proposés ne se fassent pas au détriment de certains secteurs», a souligné Robert Béliveau, président de la CCIBFE.
D’autres mesures à mettre en œuvre
Des amendements avaient été présentés dans le cadre du projet de loi n°61, entre autres, pour moderniser la réglementation entourant la vente de produits alcoolisés. La FCCQ la CCIBFE souhaitent avoir des précisions quant à la présence de ces mesures saluées qui étaient présentes dans la précédente mouture au printemps dernier. Aussi, du travail demeure à effectuer pour réduire le nombre de permis et d’autorisations exigés dans le secteur des ressources naturelles, entre autres.
«On croit que les infrastructures font partie des solutions à mettre de l’avant pour la relance, mais il ne faudrait pas oublier les autres conditions favorisant la croissance économique recherchée. Entre autres, en s’attaquant à la rareté de main-d’œuvre bien présente avant la crise, mais aussi en favorisant les investissements en formation et dans les hautes technologies pour les entreprises. Nous comptons sur les ordres de gouvernement pour mettre en œuvre ces conditions gagnantes», a conclu Charles Milliard.
FCCQ et CCIBFE
Lanouvelle.net